Archives de l' Actualité 2008

21 mai 2008

8 au 11 mai - Régate du Centenaire de Viola
et Trophée François Sergent.

Nous sortîmes sous les ovations d'une foule nombreuse et bigarrée, aiguillonnés par les injonctions de notre animateur général qui voulait ci, qui réclamait ça, qui tempêtait parfois pour qu'on se tienne à moins de 2 mètres les uns des autres. Avec nos coques tout juste repeintes, tu rêves. Alors on est sortis sous voiles, comme ça tu as eu des photos et on a fait les classical kakous de mer sur grand écran. Simplement pour faire plaisir à Bernard

Bulletin Ministériel Spécial
Origine Ministère des Finances.

Les services diligents des Douanes Maritimes Françaises Maritimes à bord du DF One ont réalisé une saisie d'importance : le Secrétaire Général du YCC. I
l s'agit d'un superbe coup de filet à provisions.
Pour le moment, sur la photo, il fait le brave, mais ça ne va pas durer car il va se mettre à table.

Et après… Burp !

Les mots du Président.

Trophée Sergent : J'aurai mieux fait de rester à la maison ! Sans doute à cause du classement de Sinbad.
Commentaire général : Enfin, des régates de mai avec du beau temps !
Il cause bien, non ?

La nuit vers Yeu

Certes, il a fait beau. Parfois même très beau.
Sauf que, les vents annoncés pour l'aller retour à Yeu, coquets et poussant sud en montant et l'inverse en descendant, sont demeurés des effets d'annonce.

Conséquence :
Départ et montée sans vent. Moteurs et libations. Que reste-t-il de nos amures ?

La flotte entoure DF1 à petite vitesse sur la mer lisse. Le soleil se couche et les étoiles montent dans le ciel. Les marins de Bryell prétendent transporter un Caddie sous la quille, puis des laminaires gigantesques avant de taper dans un banc de néléphants roses.
Marguerite confectionne une tarte. Les autres coupent la VHF pour siroter vespéral cool.
Ca mâchonne, ça biberonne et ça festoie sur les coques en bois. Chacun se prépare pour le guépard, le départ, pardon.

Sur DF One, c'est carrément indécent. Le Président du Comité de Course, Roland, danse avec Loulou, son ami le crabe.

Bernard prétend que le sien est plus gros.

Tandis que les doux équipiers musclés enfilent chemises de nuit brodées et pilous choupinou avant de gagner leurs cabines où le lit a été préparé par les domestiques actifs (spot pub Costa Croisière), les vaillants skippers guettent l'horizon.
Certains équipiers se créent des petits coins douillets à eux. Ici, c'est une tente bédouine de plage. A quand les babouches de pont, les lignes de vie à pompons et les cirés djellaba ? Bonne nuit Lawrence d'Arabie.
La nuit va être longue à ainsi errer sur les flots quiets. Soudain quelques risées de brise animent les pennons. Une à une, les bulles montent le long des mats.
L'esprit de la voile fait taire le ronronnement des moteurs.

Le départ dit à la Richard Bohringer

Et c'est là que le Comité de Course a encore innové.

Après la Marseillaise, les départs vent arrière, le coup de vent sur la ligne, les milles à se tirer la bourre au moteur, le comité de course invente innove encore et lance la ligne de départ invisible à 2 heures du matin !

En fait, si, il y avait une ligne de départ : le puissant projecteur de DF One. Sauf que si tu le regardais dans l'œil en passant sur son travers, tes yeux se transformaient en soucoupes bioniques. Avec des rayons laser tels que tu pouvais allumer le gaz d'un coup d'œil sur la gazinière depuis le cockpit !

 

Conséquence immanente de ce départ improbable: à La Baule où la plage est large et belle, on veut faire des départs de plage avec nos canotes ! Chiche ? En water start sous spi ?
Noir départ, ligne épique opaque. Ballet de lucioles tricolores en tête de mat, cliquetis des winches dans la nuit, claquement de voiles inconnues.

Afin de ne pas être en reste côté artistique avec la Marseillaise, il est suggéré de dédier ce type de départ obscur - zappé par Petite Lande par excès de vitesse et Tête en Bois pour assoupissement - à Richard Bohringer. Il pressentait le gag en écrivant : C'est beau une ligne la nuit. Merci Richard, porte toi bien.

Le vent n'attendait que le coup de canon. Il est monté d'un cran et les étraves ont fait leur boulot. Au petit matin nous avions Yeu dans les yeux. Et des poches en dessous. Bizarre que la Douane ne contrôle pas les nuits blanches.

Spi presque jusqu'à l'arrivée pour la majorité. Spi serré mais spi quand même.

Et là, DODO. Gros dodo.

La réception du soir à la citadelle et le grand merci au CPIY

On est monté à jeun et redescendus à pied.
Il y eut de beaux discours commençant par " je serai bref,… ", un merveilleux film en noir et blanc avec des marins et des thoniers d'antan, des toasts à Viola et des chansons.
Une pensée amicale pour l'accueil adorable des membres du Club des Plaisanciers de l'île d'Yeu. Une fraternelle standing ovation à l'équipage du DF One. Notons que certains équipiers éprouvèrent la tentation d'acquérir un polo estampillé Douane Française à des fins illicites. Que nenni.

 Engagez-vous, rengagez-vous. Sais-tu plaisancier mon frère qu'au YCC, les grands moments se suivent sans se ressembler. L'esprit qui anime le Yacht Club est aussi fort que celui qui respire au cœur d'une équipe de rugby. Toutes les mi-temps sont violentes. Surtout la troisième quand le petit temps a énervé les guerriers. On pourrait nous aussi faire un calendrier tout nus sur les ponts en teck ? Dis oui, François.

Hommage à Yeu sous la forme d'un double quatrain pentasyllabique dit de Lisieux, Calvados (trouvé dans un casier à bouteilles vides)
Qui voit enfin Yeu
Saute vite dans son pieu
Qui aborde à Yeu
N'est pas si peureux
Qui arrive d'Yeu
Fait le prétentieux
Qui habite à Yeu
Est un bienheureux
Qui viole un gros bœuf
Laisse cool les poules d'Yeu

Le retour à la maison (bientôt des Douanes)

Après le boum, ça été à donf'. Pied dedans tout dessus au ras des parcs et enfin spi spi spi.
Envolée de Petite Lande dans son allure et son temps, c'est beau une goèl' sous fisherman.
Mouchoir de poche à l'arrivée pour les flottaisons longues. Kayyam, Viola, Petite Lande.
Festival des deux Maïca bretons, Kyrielle et Saba, dans leur pertuis charentais à eux.


Saba (en haut) et Philippe, sourire voilé dans la brise

Kyky à fond dans la descente

Le repos des guerrières et des guerriers

Le Trophée François Sergent

Départ du Trophée Sergent.

Roland a annoncé la procédure de départ à 10 heures alors qu'il était déjà 10h15.
Il a contesté la remarque en observant sa montre à l'envers, son verre aussi.
C'est le problème avec l'araignée (de mer) façon Douanes Françaises, ça donne soif et le lendemain, pan la tête.

Départ cagouille au coup de canon mou dans une molle. Avec autant de mou partout, on aurait pu nourrir tous les chats charentais.

François Sergent et Tonton Hervé

Le maître du Saba a tenté une manœuvre violemment contestée par l'équipage mais gagnante au final. Faire un tour complet de Bonnie Lass après le coup de canon.

Ensuite, le vent est monté et on s'est bien amusé au Barbecue de la SRR. Madame Paule Sergent a encore fait la bise à Nicolas. La Coupe de la Marguerite est désormais officielle et le Trophée Langlois joue à pas vu - pas pointé - pas gagné.

Après, on est rentré au Musée Maritime et il faisait nuit alors on voyait moins bien que quand il fait jour.

Grosse fatigue.

Vivement La Trinité qu'on se repose !

Par Phil of Saba
Ici en compagnie de Hugues Aufray, l'homme du Santiano

Jeudi 15 mai 2008

Semaine Classique du 1er au 3 mai.
Hop là, c'est reparti pour un Challenge Classique, les petits loups de mer !


Ils sont venus, ils sont (presque) tous là ! Photo Eric sur Saba!

William et Yvon, le Maître du Beau et le Gardien de la Belle, la bouée de dégagement vue par le Président, le belge est à la Maas, Lady Trix sans blues et le tartan de Monsieur Tophe.

D'après Nicolas (le jardinier, pas l'éponyme de Marguerite), les violettes et les pensées sont des plantes herbacées vivaces du genre Viola. Les violettes étant parfois appelées "herbes de la Trinité" on en reparlera donc les 7 et 8 juin. Sauf que la belle sera sans doute du côté de Fairlie.

En attendant, cela nous fait une belle jambette lorsque le vent s'écroule sur la ligne de départ. Parole supposée d'ébéniste émérite et lauréat talentueux des Talents du Luxe 2007.

Le Président du Why Sea Sea ? avait auguré et grognonné : J'aime pas les bouées de dégagement !

Nul ne comprenait sa sentence prémonitoire jusqu'au moment où la Reine Viola (qui, la veille déjà, avait collé un bourre pif à Son Altesse Stephenissime Kayyam) déboula tribord avec son équipage réclamant de l'eau. Saisissant hurlement et vocable ahurissant pour une bordée plus encline au malt qu'au H2O., Lorna et Saba, transformées en statues salines, rompirent l'assaut dans la total distroy du foc à contre et des ordres contraires. Pas d'impact, coque intacte.

Perdu dans la foule agrippée sur le pont, imperturbablement tendu, Yvon mâchonne un n°1 (le cigare pas l'équipier) avec son fameux look de " Viola, c'est tout moi " (et les autres). Donc ce fut et ce sera l'année Viola à tout va, à tous vents, a cent ans. L'année où les triangles véliques bermudiens s'inclinent au passage du quadrilatère aurique.
Il y a un truc que j'ai pas compris : Yvon aussi a 100 ans ? Super bien conservé, sans doute grâce au discours et à la baguette magique de la charmante Fay (Fife Mc Callum)?
Félicitations à Odile " Beken " Carré et à Son Excellence Plumitive Jacques pour le très beau livre intitulé simplement " Les cent ans de Viola ".
Parfois, tes yeux tu regrettes que t'en aies que deux.

J'en profite pour remettre sur le tapis ma question de savoir pourquoi les virils bûcherons canadiens n'aiment pas trop les plans Fife. Réponse auprès de ceux qui savent et qui ne rougissent pas de répondre

Hommage Personnel à Viola. Remember, old timer.
La scène se passe en fin de saison 2006 dans le petit matin de sortie de Charente. Le gros de la flotte courait devant, droit vers les tours rochelaises. Pour jouer une dernière fois avant l'hiver sabbatique, Saba lançait son spi rouge dans les trente cinq noeuds fraîchoux.

Sur l'arrière et au vent, Viola, bien à plat, descendait la même brise. Souveraine. La grand voile épousait les risées, le gui volage travaillait son élasticité, les vagues s'écartaient respectueusement, la belle nous interprétait la totalité du répertoire de Viola Impériale (Marcel Merkès et Paulette Merval). Sur le pont, l'équipage est serein attentif. Les marins ont fait leur boulot et le gréement fait le sien. Sont passés tranquilles. Nous, on est parti au tapis sous spi. Trois fois. Naze, non ?

Et la Classic Week, t'as oublié qu'ils voudraient aussi qu'on en cause.
J'arrive, j'arrive, ya pas le feu au lac…
Bon, d'abord, on n'a pas couru le premier jour parce que le rapide Kyrielle avait fait étape à Saint Gilles et que Pangur Ban (le fils de Bitter Ban) vidangeait ses seaux nauséeux à Port Joinville.

Sinbad a tenté d'impressionner les foules en hissant son nouvel asymétrique black au port. El Presidente Fanfan était ravi ! Les autres moins. Un nouveau trou dans la jauge ?

Bienvenue au YCC
Le club où il fait bon boire frais

 Le soir, grillades de moules au foin et sardines au bbq, cubis repetitam, belle ambiance. Au matin, il restait deux caisses de sardines oubliées, nul ne les a réclamé. Vendredi, sortie printanière, certains tirant les autres aux moteurs (déjà) fatigués. Griffon priait pour ses soupapes et Sinbad allait s'avitailler chez AD. Spot pub.

Premier départ de la saison au vent arrière. Ligne chaude dans les petits airs

 Une question importante : on sait que Bryell zwei navigue belge. Bien. Or, son équipage cause français. Et aussi breton. Et boit du breuvage français. Serait-ce des Wallons ronds ?

Le navire des Wallons ronds
Pas un seul pour surveiller Viola qui déboule en deuxième semaine

 L'exposition Viola sur le France 1, les résultats en bref, l'open bar et la soirée tivolienne.

En chemin vers France 1, nous cueillions des noisettes et Bernard ronchonnait qu'il n'y avait personne pour l'expo Viola sur France 1. Et ben si, mon Bernard, tout le monde était là, agglutiné sur le quai, pour applaudir et apprécier les diverses harangues. Fay a parlé de William, Yvon a remercié presque tout le monde, Patrick a réalisé de très beaux passages de micro, … c'est là que je me suis cassé la g…. de la barrière, j'ai du louper des interventions. 1000 excuses aux intermittents du pestacle et bravo. Cependant, j'ai constaté en me relevant, marri, que les clefs qui boursouflaient la poche de Monsieur le maire de La Rochelle, Maxime Bonnot, avaient changé de récipiendaire. La question encombrait tous les esprits réunis : bon d'accord, les clefs c'est bien. Mais le bar d'enfer de la Maison Classée des Douanes du Yacht Club Classique, il ouvre à quelle heure ?
En attendant la réponse, la digne assemblée a admiré l'exposition Viola tandis que les indignes sybarites incultes fonçaient vers le bar du France 1.
Et puis vint la soirée tivolienne avec Bob et Mimosa. Perso, on les adore. Merci Yannick.

Il convient de marquer un temps d'arrêt pour évoquer les 2 princes bellement vêtus pour la circonstance. D'abord, Michel qui étouffait chic dans sa belle tenue de yachtman élégant, pantalon immaculé, cravate club, blazer croisé et col italien. Sincèrement merci Michel, j'ai retrouvé dans ta tenue classique ce que je recherchais au YCC. Ensuite, il faut remercier le tartarin du tartan titanesque dont il est inutile de présenter les fesses dont nous sommes tous férus. Voire, dit-on, friands pour certaines.

 

Notons que Skippy, le maître de Bryell, a bramé une version heavy metal grunge de Tombe la neige. On préfèrera oublier l'incident. Sur la photo, il rode son tour de chant.

 

Quelques résultats quand même.

Lady Trix fait le pont

Lady Trix a fait le pont et le podium.

Question : hormis le ravissant plan Mylne que nous voyons passer comme une fusée et qui nous attire vers les fausses bouées à La Baule, qui est Lady Trix ???

Lady Maud on sait qui c'est, Lady Godiva aussi, Lady Di c'est fini, Lady Marguerite c'est Nicolas.
Sur le web, j'ai juste trouvé : My name is Lady Trix, I'm brazilian but I love Disney forums ! Existe-t-il une relation?

Christina 2 a fait second sur la ligne de départ. Aline et Alain sincèrement, vous étiez là par hasard ou bien vous l'avez fait vraiment exprès ?
Les détails des résultats sont à lire sur le chapitre Résultats du site du YCC.

Appel à la générosité d'autrui.
Je souhaiterai, en ce début de saison, attirer l'attention des plaisanciers friands du site du YCC sur le sort des Binghoula. Ces oiseaux, qui vivent sur la côte du Goelo, sont en voie de disparition. Parce qu'ils éprouvent des difficultés à se reproduire. En effet, leurs testicules sont plus longs que leurs pattes et lorsqu'ils atterrissent, ils se les fracassent. Pour protéger la race, il suffit d'acquérir des petites protections idoines en AG4 et de les adresser aux mains expertes de Greta von Kraklon, 69 quai de la Fosse, 44000 Nantes, qui les enfilera à l'emplacement idoine. Merci pour eux. Pour les dons, adressez un courriel à Bernard, il adore les dons.

J'ai déjà donné ...

Par Phil of Saba,
celui qui voit ce que les autres ignorent