Archives de l' Actualité 2006

Jeudi 14 décembre 2006

Remise des prix du Challenge Classique Atlantique 2006

 
la demi-coque d’Acteïa II au dixième, le splendide cadeau du Musée Maritime de la Rochelle au vainqueur du CCA !

On vous avait prévenus, la fête à Actéiä II, le Maïca vainqueur 2006 du Challenge Classique Atlantique, a été superbe ! Nos amis du Yacht Club du Crouesty, qui accueillaient cette année l’assemblée des clubs du CCA, mais aussi l’assemblée Générale du Yacht Club Classique ainsi que la remise des prix, avaient préparé une somptueuse soirée de remise des prix, fêtant également dans le désordre : Marguerite et Tête en Bois pour leur participation à la totalité des régates 2006, et Khayyam, pour la navigation la plus septentrionale de l’année.


la belle brochette des représentants des clubs organisateurs des épreuves du CCA !

Car la journée a commencé avec la grosse séance annuelle de travail des clubs organisateurs des régates du CCA. Outre le Yacht Club Classique, ce sont également le Yacht Club de Quiberon, le Yacht Club du Crouesty-Arzon, le Yacht Club de l’Odet, l’association de la Semaine du Golfe du Morbihan et le Yacht Club de La Baule qui ont échangé leurs expériences durant toute la matinée. A noter également la participation du Yacht Club de France, alors que la Société Nautique de la Trinité, le Yacht Club des Abers et le Club des Plaisanciers de l’Ile d’Yeu étaient excusés. Au programme, la mise à jour des préconisations en matière d’organisation des régates de classiques, l’évolution de la jauge et l’engagement d’une jauge unifiée pour toutes les épreuves du CCA dès 2007, ainsi que la mise en route d’une vraie étude comparative avec le CIM et l’IRC, pour envisager une homogénéité à plus grande échelle, pourquoi pas dès 2008 ! Mais le morceau de bravoure consiste toujours en la mise au point du calendrier de la saison… disponible dès à présent sur le site Web du YCC !


Patrick Schnepp, François Frey et Laurent Bourgnon… sérieux trois secondes!

La remise des prix fut menée cette année avec la présence amicale de Laurent Bourgnon, venu en voisin admirer ces fous navigants sur leurs commodes Louis XV, tout en précisant qu’il n’était pourtant pas encore tout à fait sensible à … l’éloge de la lenteur !
Rendez-vous a malgré tout été pris pour des ballades en mer sur Dem Deil au printemps. Une fois de plus, le travail de l’atelier des petits modèles du Musée Maritime de La Rochelle fut remarquable, et la demi-coque du Maïca plus vraie que nature, réalisée avec l’appui technique de François Chevalier, qui a dressé les plans du bateau d’après nature, en un temps record !


Bob, Gérard et Mimosa en pleine breizh jazz session… à moins que ce ne soient Mimosa, Gérard et Bob, je ne sais plus très bien, moi…

Quant à la fin de la soirée, même si les souvenirs n’en sont plus que de fort jolies bribes, sachez qu’elle fut chaleureuse, très chaleureuse, chantante et dansante : quand je pense que jusque là je n’imaginais pas qu’on puisse s’amuser sur les danses traditionnelles bretonnes… bravo au duo de Bob et Mimosa, bravo aussi à toute la troupe des équipages du Challenge Classique Atlantique.

Remettez-vous bien, naviguez au chaud dans vos canapés cet hiver, ou sortez attachés… et ne cédez pas aux sirènes d’Omar Khayyam s’il vous propose une ballade dans le nord !

A très bientôt de vous retrouver pour le début de la saison 2007, de nouveau à l’ouvert de la Petite Mer !

Samedi 28Octobre 2006

Challenge Classique Atlantique 2006 : dans plaisance… il y a plaisir !

Je vous avais prévenu : j’avais ma petite idée, au sujet de la météo….

Quand même, nous ne nous attendions pas à ce gros orage dès la ligne de départ, vous savez, le genre d’orage qui vous rince les voiles et le canote en fin de saison, juste pour que tout soit parfaitement propre avant d’hiverner les équipements de régate qui ne serviront plus pendant les quelques ballades hivernales….
Du coup, nous sommes restés un long moment sans voix, sur les bateaux de la flotte, à regarder les mats de Joshua et de Tête en Bois taquiner le sommet des vagues et à espérer être épargnés de ce genre de mésaventure !
Une demi heure après, tout allait déjà mieux, puisque le vent retombait à 30 nœuds environ, sur une mer aplatie par la pluie tropicale (si si, 25° la dessous….) bref, enfin du bonheur….

 
La ligne de départ…détails © Tintin reporter

Du coup, les admiralers se montrèrent cette fois encore plutôt à leur aise, dans une brise de sud ouest somme toutes assez instable. Les yachts passaient bien dans une mer croisée (courant contre courant jusqu’à midi environ, comme l’a découvert notre ami le navigateur pigiste de Marguerite), et Sinbad, finalement plutôt à la fête après un départ… réservé, Marguerite et Melissa nous gratifièrent d’un superbe virement groupé de la Nord Longe, trop heureuse de voir tant de monde en une pareille matinée !


Lumières magiques et Carpe Diem © Odile Boyé-Carré

Bryell II et Christina II caracolèrent en tête de bout en bout, et ces deux « jeunes » ne laissèrent aucune chance à leurs poursuivants, pourtant de plus en plus présents avec le vent mollissant du début d’après midi. Dans ces conditions, les plus petits bateaux ont montré encore une fois beaucoup de courage et de ténacité ; et si Tête en Bois ou Carpe Diem ne terminent pas le parcours (vraiment pas facile dans de telles conditions d’aller chercher la Nord Longe au plus fort du contre-courant) ils rejoignirent vaillamment le reste de la flotte rassemblée avant d’embouquer la Charente.
En fait, le seul réel incident regrettable est l’abordage de Panurge et d’un bateau d’école de croisière qui se trouvait également sur le plan d’eau, mais aucun blessé n’est à déplorer.


Marguerite, Joshua et Sinbad embouquent la Charente sous l’œil bienveillant de bonnie Laas © Odile Boyé-Carré

Au final, Christina II remporte sa première régate classique du CCA, et Claude Harlé a remis à son radieux équipage le Trophée Philippe Harlé à l’arrivée à Rochefort sur Mer, où l’accueil est toujours aussi fantastique, de cette Classique de la Charente.

La météo ? Elle est redevenue bien calme depuis !


Le retour, au petit matin © Odile Boyé-Carré

Ce dernier opus clôture de façon remarquable une saison 2006 du Challenge Classique Atlantique pleine de vie.

 

Rendez-vous désormais à la remise des prix, organisée cette année dans les locaux morbihannais de nos amis du Yacht Club du Crouesty Arzon

Nous avons donc le plaisir de vous y convier le samedi 25 novembre prochain, à partir de 19h00, dîner à suivre (merci de bien vouloir nous prévenir) sous huitaine de votre participation à ce dîner – participation 25 euros).

 

Venez rejoindre les classiques, pour faire sa fête à Actéia II !

 

Amitiés rincées,

 

Samedi 23 septembre 2006

Challenge Classique Atlantique 2006 : des gros bien présents !

Alors qu’une douce pétole d’arrière saison sévit encore en Méditerranée, la brise est toujours présente de ce côté-ci du monde, et les dernières régates du Challenge Classique Atlantique semblent devenir le terrain des joutes nautiques récurrentes que se livrent, en avant de la flotte, les grands bateaux. A ce jeu-là, c’est Khayyâm qui a encore une fois tiré son épingle du jeu durant le week-end du Grand Pavois à La Rochelle. Le départ donné au portant dans près de 20 nœuds de vent a tout de suite vu les plus grandes unités prendre les devants de la flotte. Seuls Viola et Sinbad, jouant les berniques, se sont agrippés un long instant au plus grands, avant de laisser Khayyâm, Petite Lande et Merry Dancer s’envoler vers le podium.

 
Khayyâm sous spi dès la ligne de départ… © Odile Boyé-Carré

Respirant également à leur aise dans cette belle brise de suroît, Griffon et Christina II, les anciens admiralers, ont profité des longs bords de débridé pour dépasser les deux vieux écossais et s’intercaler derrière nos trois navires amiraux, mais sans pour autant les inquiéter vraiment… d’ailleurs, comment auraient-ils pu rivaliser à ces allures avec ces trois coureurs des 7 mers ?

C’est en tout cas ce qui se disait le samedi soir autour des cocktails composés spécialement pour les équipages, leurs amis et leurs invités, par nos amis de Hennessy, venus en voisins retrouver la flotte des classiques de l’Atlantique.


Petite Lande et Merry Dancer à la poursuite de Khayyâm © Odile Boyé-Carré

Pour des raisons de météo et d’encombrement du Port des Minimes pendant ces journées météorologiquement agitées (seule relâche possible des yachts en cas de gros problèmes) de dimanche n’a pas pu être le théâtre du Trophée Philippe Harlé. La régate prévue s’est du coup transformée en grasse matinée suivie d’un brunch des équipages accueillis au Musée Maritime de La Rochelle. Une réussite de plus à mettre à l’actif de l’excellente ambiance du Yacht Club Classique !


au passage de la Mary Anne, Khayyâm loin devant Petite Lande, Sinbad et Merry Dancer © Odile Boyé-Carré

Le Trophée Philippe Harlé est du coup décalé à la Classique de la Charente, le 21 octobre prochain.

Le plateau des participants à la dernière manche du championnat devrait encore être très relevé, si l’on en juge par l’encombrement désormais constant du Bassin des Chalutiers.

La météo ? J’ai déjà ma petite idée là-dessus !

Jeudi 31 août 2006

Challenge Classique Atlantique 2006 : pétole en juin… brise en août !

Il est bien connu des navigateurs qu'un mois d'août entamé dans la brise … se termine aussi dans la brise ! Autant dire que, par voie de conséquence, tous les neurones se sont mis d'accord pour que tous les yachts se lancent dans le tour de l'île de Groix en partant plein ouest. Une première pour cette régate, dont le principe même repose sur le choix offert à chaque équipage de boucler le tour de l'île dans un sens... ou dans l'autre.
À ce petit jeu, et profitant très largement de la grande puissance du bateau, nos amis de Khayyam, encore tout auréolés de leur grande performance dans la course Paimpol – Reykjavik - Paimpol, ont réalisé la course parfaite, et tiennent à l'arrivée Christabelle II à 21 précieuses petites secondes derrière eux (en temps compensé bien sûr).

 
Toute la puissance de Khayyam…
de gauche à droite : Dem Deil, Acteïa II, et Khayyam © Odile Boyé-Carré

Contrairement à l'impression de facilité que pourraient donner nos routiers de l'Atlantique Nord, la régate fut loin d'être de tout repos, en témoignent l'explosion du spi de Christabelle II, les ennuis de gréement à répétition de Marguerite, la drisse de spi de Sinbad, très attachée à sa barre de flèche… ou encore l'abandon de Sapho, avant même d'arriver à Pen Men.
Comme toujours dans ces cas-là, si le bord de portant, le long de la côte sud, a laissé aux équipages le temps de savourer l'extraordinaire paysage offert par Groix, il n'a pas apporté grand-chose pour l'évolution du classement.


Gandalf II dans l’étrave de Marguerite © Odile Boyé-Carré

En tout cas, il est toujours un plaisir de retrouver dans le petit port et autour de Groix des bateaux et des équipages qui ont encore peu l’habitude de venir se frotter aux autres classiques en dehors de leurs eaux.
Christabelle II et Gandalf ont pu se rendre compte que les jeux étaient ouverts, et qu’ils pouvaient largement mettre à profit leur connaissance du plan d’eau pour se hisser parmi les prétendants à la victoire.


Acteia II et Sinbad croisant devant Marguerite © Odile Boyé-Carré

Avant de rejoindre les eaux rochelaises et le sud pour la fin du challenge, la situation en tête du classement reste serrée, et plusieurs bateaux peuvent encore prétendre à la demi-coque… le suspens est donc ménagé jusqu’au week-end du Grand Pavois, les 23 et 24 septembre, et peut-être même jusqu’à la classique de la Charente, le 21 octobre.
Nul doute que le plateau sera encore relevé – il l’est déjà d’ailleurs, si l’on en juge par l’encombrement des pontons du Musée Maritime de La Rochelle ! – et que la conquête des derniers précieux points se fera dans la bonne humeur, les chants de marins… et l’engagement de tous !

Merci Khayyam, et bravo pour ce retour de pêche au Thon d’Or… que l’île d’Yeu se tienne prête pour l’édition 2007 : les neurones seront frais.

Dimanche 18 juin 2006

Challenge Classique Atlantique 2006 : Echappée Classique à Quiberon
Qui arrêtera ACTEIA ?

C’est toujours pareil : nous étions sur la ligne, au presque petit matin (vous avez remarqué combien le lendemain du dîner des équipages, c’est encore le petit matin vers dix heures ?) et en fait nous nous faisions la remarque que, décidément, le printemps 2006 ne nous réchauffait pas beaucoup, malgré des séances de pétole un peu longuettes à notre goût. Ce à quoi, sur le bateau d’à côté (forcément, pendant les séances de pétole, le yacht discute avec son voisin…) quelqu’un répondit que, « fallait pas quand même se plaindre, il aurait aussi pu pleuvoir ».

Et bien, croyez-le ou pas : il s’est mis à pleuvoir… heureusement, pas longtemps, quand même !

Et forcément, nous fûmes bien heureux, deux minutes plus tard, de rentrer dans la procédure de départ, puisqu’il est bien connu qu’à partir de cet instant, on oublie tout le reste : le temps, la soirée de la veille, et que c’est bien une commode Louis XV que l’on fait régater…

 
Acteïa II et Pen Duick © Odile Boyé-Carré

Et comme commode Louis XV, Actéia II n’est pas tout à fait une arme conventionnelle : superbe exemple de restauration d’un Maïca à voûte, construit à Cherbourg, ce bateau réagit superbement dans les petits airs, sans contestation possible du reste de la flotte, mis à part Pen Duick ,qui sauva superbement son rating dans les deux dernières manches mais dû renoncer au pied du podium pour un départ plutôt retardé dans la première... Kraken II a quant à lui profité de son week-end pour se rappeler au bon souvenir de la flotte, tandis que Marguerite continue sa franche progression en temps réel, venant sacrément titiller Actéia II sur la dernière manche.


départ dans la pétole, de gauche à droite Griffon, Sinbad, Actéia II, Pen Duick et Sapho © YCQ

Les sublimes éclairages de la Baie de Quiberon avaient bien été gentiment convoqués pour le plaisir de tous par le YCQ, grand organisateur de cette belle épreuve, bien ancrée au sein du Challenge Classique Atlantique, mais Gipsy Moth III, Pen Duick II, Petite Lande ou encore Sapho ont sacrément manqué d’air pendant deux jours… alors pour quand le retour du thermique, et des longs bords de près qui l’accompagnent, dans la chaleur et la plume ?

Au classement général en cours, ACTEIA II a déjà une avance réelle sur un groupe de poursuivants emmenés par Sinbad. Les régates de la première partie de la saison ont sacrément bien réussi au locataire de l’Aven. Comment saura-t-il négocier le grand virage, cette si particulière Coupe des Deux Phares, prochaine étape du CCA, qui reliera au mois d’août La Rochelle à Douarnenez ?
Des vieux habitués sont de retour, Esquirol II et Zwerver en tête, alors qu’une nouvelle classe pourrait bien faire son apparition pour des yachts d’esprit classique….


Les classiques au Port Rhu en 2003, Sinbad et Kraken II, Gipsy Moth III en manoeuvre. DR

Lundi 29 mai 2006

Challenge Classique Atlantique 2006 : les premiers bords !
Ouvrir de nouvelles voies…..

Au risque parfois, de poireauter un quart d’heure sur une banche rocheuse (pardon, les crabes, on essaiera de ne pas la refaire, celle-là…) avec des voisins d’infortune ! mais ouvrir des voies résolues qui entraînent les bateaux et leurs équipages dans des épreuves toujours plus attractives et toujours plus respectueuses de ces fabuleux héritages que sont les yachts classiques.

Ce week-end prolongé était le lancement de la saison 2006 du Challenge Classique Atlantique. Les régates de la Semaine Classique de la Voile et du Trophée François Sergent étaient organisées par le Yacht Club Classique. Sur l’eau, comme lors des escales, le programme fut aussi riche que réussi et les bateaux et équipages qui avaient pu passer entre les dépressions pour rejoindre La Rochelle sont repartis épuisés mais remplis d’images inoubliables.

 
Bord à bord…vraiment bord à bord !
de gauche à droite : Saba, Acteïa II, Griffon, Sinbad et Marguerite
© Odile Boyé-Carré

Ouvrir de nouvelles voies, c’est par exemple chercher un équilibre entre les retrouvailles des escales dans les ports, comme à Boyardville et Ars en Ré, et des régates patrimoniales toujours plus disputées, dans la pétole, la brume ou la brise. Aussi, les spectateurs, désormais nombreux, ont largement pu flâner autour des bateaux, tandis que les équipages rejouaient comme d’habitude chaque manche, souvent perdues ou gagnées pour une poignée de secondes.

Les batailles navales ont été aussi cordiales que passionnées, et les bateaux qui suivaient l’épreuve ont pu admirer des mano a mano de Griffon et Viola à l’entrée du fier d’Ars, de Marguerite et de Sinbad sous le pont de l’île de Ré, mais aussi Joshua, vainqueur cette fois encore du prix du « Bateau qui a passé le plus de temps sur l’eau » !


Pas étonnant que parfois fument les écoutes…. Ici sur Viola, DR

En tout cas, les bretons n’auront pas fait le voyage pour rien, puisque Acteia II et Saba, les deux Maïca, signent un superbe doublé dans la SCV, devant une Viola qui finit très fort la première série de régates.


Marguerite croisant devant Fort Boyard, DR

Le Trophée François Sergent revient quant à lui à Tête en Bois, qui remporte devant Sinbad sa première épreuve du CCA, au terme d’une régate tout à fait passionnante, partie dans la brume et la pétole d’une fraîche matinée de… novembre dans le pertuis breton, qui rencontra ensuite le printemps, le soleil et la brise à l’entrée du pertuis d’Antioche.

Une chose est sûre en tout cas : si le règlement 2006 ne compte que les 5 meilleures manches, il va falloir jouer très serré dès l’Echappée Classique à Quiberon, les 10 et 11 juin prochains pour refaire son retard sur les premiers, déjà bien présents et affûtés…sans compter ceux qui, comme Seagull, n’avaient pas pu descendre pour cause de Golfe de Gascogne impraticable ou les autres, comme Pen Duick, Pen Duick II et Pen Duick V, qui vont y retrouver leurs petits camarades de jeu !

Et merci à vous de penser à nous envoyer vos photos numériques, c’est tellement plus agréable de pouvoir en faire profiter tous les équipages !